Je m’appelle Maryline, on m’a diagnostiqué l’endométriose stade III en 2010 suite à une opération par cœlioscopie pour enlever les kystes que j’avais sur les ovaires. À cette époque, je ne peux que constater ma mauvaise hygiène de vie, mal bouffe et métro/boulot/dodo rythmaient mon quotidien de jeune femme active.

Quelques années plus tard, en 2013 je découvre un peu par hasard la naturopathie. Ou plutôt pas vraiment… Elle venait répondre parfaitement aux manquements de deux mondes qui m’avaient laissé bien désœuvrée sur mon parcours : Le monde du travail d’abord. Notamment avec la course au profit (j’ai travaillé 10 ans dans les domaines du marketing et du commerce pour de grands groupes industriels) et le système de santé ensuite, qui manque malheureusement cruellement de réponse face à certaines pathologies.

Je ne me suis jamais considérée comme malade, ce qui (avec la naturopathie) m’a valu sûrement de devenir maman en 2015 sans difficulté. En revanche, je sais que l’endométriose a été quand même longtemps un obstacle majeur à ma vie de femme, pleinement épanouie et assumée.
Pour moi, le plus tôt on s’intéresse à ce qui se passe en soi, ici un dérèglement hormonal encore peu connu avec de nombreuses conséquences physiques et émotionnelles, mieux on avance sur sa « potentielle guérison » (d’un point de vue médical, l’endométriose est incurable).